Le 10ème séminaire de l’hôtellerie de plein air du Maine-et-Loire s’est tenu le 2 octobre dernier. Au programme, bilan de la saison 2019 et sujets d’actualités pour 70 professionnels et collectivités.
En ce qui concerne le bilan, tous les voyants sont au vert avec une saison 2019 qui s’annonce record : l’arrière-saison et les chiffres définitifs finiront de le confirmer.
Le séminaire de l’hôtellerie en Anjou
2 grands thèmes de discussion se sont ensuite dégagés. Le premier concernait la question de plus en plus épineuse des campings municipaux, de plus en plus difficiles à gérer et à rentabiliser, et plus généralement, des campings de petite ou moyenne gamme. Ils tendent à disparaître purement et simplement puisque la croissance du secteur est essentiellement assurée par sa partie haut de gamme/moyenne gamme +.
2 phénomènes ont par ailleurs été relevés : tout d’abord le « papy boom » soit l’arrêt d’activité de nombreux exploitants, et, conséquence logique, la difficulté de la transmission de l’entreprise. Le phénomène du réchauffement climatique inquiète également, sachant qu’1/4 des campings français est situé dans une zone à risque. Il a donc été jugé prioritaire de se mobiliser sur la question des petits campings, ainsi que sur les partenariats public/privé : plusieurs possibilités existent mais sous quelle forme et sous quelles conditions ? Un document en cours d’élaboration devra aider professionnels et collectivités à y voir plus clair afin que chaque parti y trouve son compte.
Second grand thème de discussion, mené par le paysagiste conseil Christophe Fréry, celui de la sous-valorisation du territoire angevin en tant que « terre végétale ». Il peut s’agir là d’un positionnement fort pour les campings de la région, face aux changements climatiques là encore, et devant une clientèle urbaine en demande d’un environnement naturel sain. Là aussi, la réflexion et l’analyse préalables sont de mise tant la végétalisation d’un camping nécessite organisation, moyens et pratiques adaptées.